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Communication financière sur les risques de l'entreprise : pratiques et opinions des émetteurs et analystes.

Communication financière sur les risques de l'entreprise : pratiques et opinions des émetteurs et analystes


 

« Un exercice imposé, devenu un élément clé de différenciation et de performance, qui ne répond que partiellement aux attentes des marchés»

 

 

Aon Cartographie & Contrôle des Risques publie la 4ème édition de l’étude réalisée en partenariat avec NYSE Euronext et intitulée « Regards croisés sur la communication financière des risques de l’entreprise ». Pour la première fois, l’étude intègre le point de vue des analystes financiers et des émetteurs sur cet exercice imposé par l’Autorité des Marchés Financiers. 


La gestion des risques, considérée désormais par certaines entreprises comme un véritable facteur de différenciation et de performance, est en train de devenir un passage obligé pour leur valorisation. C'est pourquoi, malgré un assouplissement des exigences réglementaires, les sociétés, et plus particulièrement les émetteurs du MID100 qui améliorent cette année leur performance de 33 %, continuent d'enrichir largement la communication financière sur leurs risques. 
D'ailleurs, à  la suite des recommandations du Groupe de Place (mai 2006), la communication sur les dispositifs de gestion globale des risques dans les rapports sur le contrôle interne est devenue elle aussi incontournable. Elle enregistre entre 2006 et 2007 une forte progression de +43 %. Ainsi, 74 % des entreprises mentionnent l'existence d'un  processus d'identification et de suivi de l'ensemble de leurs risques majeurs.  

Cependant cette étude met en avant une certaine inadéquation entre les exigences imposées par l'AMF, les attentes des analystes financiers et les possibilités pratiques des entreprises pour quantifier leurs risques. 

Un exercice correspondant partiellement aux attentes des analystes financiers
L'exercice réglementaire ne correspond que partiellement aux attentes des analystes financiers, en raison d'une quasi absence de hiérarchisation des risques et du manque de données quantitatives et chiffrées. Leurs attentes sont diverses mais non formalisées vis-à-vis de l'information livrée dans les chapitres « Facteurs de risques », et leur attention se tourne essentiellement vers des risques business (risques liés à l'environnement économique et concurrentiel, risques liés à la croissance externe, risque politique…) qui ne sont ni systématiquement développés par les entreprises ni formellement demandés par l'AMF. 
En revanche, certaines sociétés du CAC 40, à l'écoute de ces attentes, communiquent sur ces sujets, sortant désormais du simple champ réglementaire. Un nombre croissant de grandes valeurs (notamment celles du secteur Energies/Matières premières/Utilités) adoptent une communication proactive et exhaustive sur l'ensemble de leurs risques endogènes et exogènes. 

Une difficulté : la quantification des risques  
Information recherchée en priorité par les analystes financiers, la quantification des risques demeure pour 48% des entreprises, la principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration du chapitre « Facteurs de risques ». A ce jour, les entreprises ne souhaitent pas ou ne parviennent pas à traduire les évaluations (parfois subjectives) utilisées en interne  dans des démarches de cartographie des risques,  vers une communication institutionnelle et financière. L'étude révèle que seulement 11% des sociétés analysées  quantifient leurs risques de manière satisfaisante par rapport aux critères demandés par l'AMF.

 

 

 


Une préoccupation emergente : les risques d'interruption d'activité

 

 

 

Une nouvelle tendance se dégage dans les thématiques de risques abordés : cette année, de plus en plus d'entreprises communiquent sur leurs risques d'interruption d'activité et sur leur politique de maintien d'exploitation passant par des approches assurantielles ou des démarches de Plan de Continuité d'Activité (46 % des entreprises en 2007 contre 16 % l'an dernier). Cette forte évolution peut s'expliquer par une prise de conscience croissante par les Directions Générales des problématiques de continuité d'activité, en raison notamment de la complexification et de la globalisation des systèmes d'information et de la supply chain.

 


La performance des petites capitalisations toujours en retrait

 

 

Alors que les sociétés du MID 100 comblent cette année leur retard par rapport aux grandes capitalisations (sur les 10 meilleures performances de l'échantillon de l'étude, 3 d'entre elles sont des moyennes capitalisations), les petites capitalisations restent en retrait en termes de performance et semblent parfois réticentes à communiquer sur leurs risques stratégiques. Deux raisons l'expliquent : elles ne disposent que très rarement des structures nécessaires à la réalisation d'un tel exercice et se trouvent souvent dans un environnement concurrentiel composé de sociétés non cotées qui, elles, ne sont pas soumises à cet exercice. Malgré une stabilisation des exigences réglementaires, voire un assouplissement, les sociétés continuent de s'approprier l'exercice et d'enrichir leur communication sur les risques. La question de l'adéquation et de la pertinence des exigences réglementaires pour les petites capitalisations semble se poser plus que jamais.

 

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