Skip to main content
Opens in a new tab External site
Forte hausse du risque de terreur en Belgique selon la Terrorism Risk Map 2005 de Aon
Les résultats de l'étude Aon invitent à la vigilance auprès du monde européen des affaires

 

LONDRES / BRUXELLES, le 19 avril 2005 – La croissance du terrorisme rend l’activité économique de plus en plus risquée, et ce dans le monde entier. La Belgique fait partie de ces pays où une régression visible de la situation est observée. Actuellement, en Belgique, le risque d'attaques terroristes est jugé élevé (‘elevated’) alors que ce même risque, il y a un an, était considéré comme surveillé (‘guarded’). C'est ce qui ressort de l'étude 'Terrorism Risk Map 2005' (carte du risque terroriste) rendue aujourd'hui publique par Aon.

Cette édition annuelle dresse la carte des menaces terroristes dans le monde entier en termes d'ampleur et de nature. Des 31 pays qui, cette année, connaissent un risque terroriste plus élevé, on retrouve presque la moitié (48%) des pays en Europe occidentale. Les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne et le Danemark se sont vus attribuer un taux de risque plus élevé en raison de la croissance des activités extrémistes parmi la population musulmane locale. En Belgique, cela se traduit notamment par différentes arrestations Al-Qaida, mais aussi par des liens de plusieurs terroristes avec l'Arabie Saoudite et avec l'attentat à Madrid. Le taux de risque pour la Belgique a également été influencé par des cibles potentielles telles que le siège de l'OTAN et de l'Union européenne. Aux Pays-Bas, le meurtre du cinéaste Theo van Gogh en novembre 2004, commis par un extrémiste islamique d'origine marocaine, a été un signal très clair dans ce sens. En Grande-Bretagne, le taux de risque estimé à 'risque élevé' n'a pas bougé depuis l'année dernière. Dans ce pays, l'un des aspects de l'estimation est celui de la crainte que les extrémistes musulmans ne tentent de commettre des attentats pour influencer les élections qui auront lieu le 5 mai.

Coalition Irak
La Carte du risque terroriste montre que la participation à la coalition Irak sous la direction américaine a entraîné une hausse du risque terroriste en Pologne, Estonie et Australie. Il règne une inquiétude quant à la possibilité qu'à l'avenir, dans ces pays aussi, des attentats soient commis par Al-Qaida ou d'autres organisations terroristes internationales anti occidentales. Par ailleurs, les entreprises de ces pays doivent prendre conscience de la menace pour protéger leurs établissements et collaborateurs à l'étranger. Cela ressort notamment des incidents tels que l'attentat contre l'ambassade australienne en Indonésie, la récente attaque à la bombe contre un théâtre anglais et une école au Qatar et des tentatives d’attentat déjouées contre l'ambassade italienne au Liban.

“Le terrorisme n'est pas une nouvelle menace et de nombreuses entreprises internationales se préoccupent à raison et depuis un certain temps déjà des risques pour leurs activités au Moyen-Orient, en Afrique et dans le Golfe persique", déclare Justin Priestley, Directeur de Gestion de crise chez Aon Limited. “Alors que les entreprises doivent prendre conscience du paysage international, la Carte des risques terroristes 2005 montre qu'il y a aussi des raisons d'être vigilant dans les pays européens soi-disant 'sûrs'".

Connaissance des risques
“Les entreprises doivent s'informer sur les risques auxquels ils peuvent être confrontés et sur la mesure dans laquelle elles sont exposées à ces risques", déclare Paul Bassett, Directeur exécutif de la Gestion de crise chez Aon Limited. “Cela permet de réduire à un minimum l'impact financier et humain conséquent à d'éventuels attentats. Ensuite, les entreprises peuvent déterminer le meilleur moyen d'investir dans des assurances et des procédures destinées à gérer les risques terroristes”.

 

Media Resources

Access international media contacts, the full library of Aon media releases, and a media kit with fact sheet and executive bios, via links below.

Media Contacts
Media Releases
Media Kit
Featured Updates