Skip to main content
Opens in a new tab External site
6ème édition de l’étude « Gestion des risques et contrôle interne des sociétés cotées : de la gouvernance à la communication »
La communication sur les risques, aujourd’hui remodelée par la crise, le sera-t-elle demain par de nouvelles évolutions réglementaires ?
Paris
NYSE: AON

Paris, le 9 décembre 2009 –  Aon Global Risk Consulting (AGRC) et NYSE Euronext, en association avec l’Institut Français des Administrateurs (IFA), présentent les résultats de la 6ème édition de leur étude annuelle, portant sur la communication financière des sociétés cotées sur les risques. Outre un panorama complet des pratiques des sociétés cotées en matière de gestion des risques et le positionnement des administrateurs sur ce sujet, la nouvelle édition s’enrichit cette année de l’étude des pratiques de communication et de gestion des risques des banques et assureurs cotés.

Dans un contexte économique difficile marqué par les impacts de la crise, l’exercice de communication sur les risques retrouve son objectif initial
Les sociétés ne voient plus dans cet exercice une simple pratique réglementaire, lourde et fastidieuse, permettant dans le meilleur des cas de structurer leurs dispositifs en amont. Elles semblent avoir redécouvert son utilité première, à savoir rassurer le marché quant à leur capacité à gérer les risques. Ainsi, la part des émetteurs portant un regard favorable sur l’exercice est passée de 53% en 2008 à 64% en 2009. Parallèlement, les sociétés qui portent un jugement négatif sur l’exercice ne sont plus que 6% en 2009, contre 24% en 2008.
Les impacts de la crise ont redonné une certaine acuité à une démarche qui montrait des signes d’essoufflement, révélant ainsi son caractère réactif et évolutif.

Malgré l’impact de la crise et le regain d’intérêt porté par les sociétés à l’exercice, les pratiques de communication sur les risques se stabilisent
A l’instar de 2008, les sociétés cotées ont atteint en 2009 un point d’équilibre entre les recommandations de l’AMF en termes de communication financière sur les risques et leurs propres exigences quant au degré d’information qu’elles souhaitent communiquer au marché. La progression s’opère désormais à la marge et traduit un nivellement par le haut de la qualité de la communication. Cette légère amélioration s’explique par une double tendance : d’une part les écarts au sein de chaque capitalisation s’amenuisent, et d’autre part les sociétés composant le CAC SMALL90©, en retrait les années précédentes, se rapprochent de celles des autres indices en termes de qualité de l’information.
Face à cette stabilisation, l’enjeu consiste désormais à gérer le morcellement et le foisonnement de l’information sur les risques dus à la multiplication des exigences réglementaires.
La superposition de sources réglementaires peu harmonisées conduit une partie des émetteurs à produire la même information sous plusieurs formes au sein de différents supports. Ils sont ainsi 34% à opérer des répétitions lourdes entre le chapitre « Facteurs de risques » et les annexes financières.
L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) s’attaque, d’ailleurs, à ce problème dans sa récente mise à jour du guide d’élaboration des documents de référence (29 octobre 2009), ouvrant la voie à davantage d’efficacité en matière de communication sur les risques. Elle préconise d’une part une pratique raisonnée des renvois avec un chapitre « Facteurs de risques » clé de voûte de la communication sur les risques et harmonise, d’autre part, ses recommandations en matière de risques financiers avec les informations dues au titre d’IFRS 7.

Le cas des banques et des assureurs : une information sur les risques plus aboutie que les corporates mais une communication hétérogène face aux impacts de la crise
Soumises à des réglementations plus contraignantes et précises que les corporates (Bâle 2, CRBF 97-02, Solvabilité 1 puis Solvabilité 2…), les institutions financières (banques et assureurs) sont historiquement mieux outillées pour faire face aux risques qui touchent directement leur cœur de métier. Régie par ces sources réglementaires, leur communication sur les risques est très fournie, mais essentiellement concentrée sur leurs risques propres.
Déjà soumises à Bâle 2, contrairement aux assureurs qui devront attendre 2012 pour l’application de Solvabilité 2, les banques sont de loin les mieux armées en matière de dispositifs de gestion des risques et se caractérisent en conséquence par la communication sur les risques la plus complète (moyenne de 1,94 face à 1,81 pour les assureurs et 1,57 pour les corporates). Mais, la crise a fortement perturbé leur canevas traditionnel de communication sur les risques. Deux tendances semblent se dégager : si la majorité des banques limitent leur communication au sujet de la crise, un petit groupe de tête se démarque, au contraire, par un haut niveau de transparence.

Alors que la crise a placé la gestion des risques au cœur des préoccupations des administrateurs, les impacts des nouvelles évolutions réglementaires tardent à se faire sentir
Les récentes évolutions réglementaires (loi DDAC du 3 juillet 2008 et ordonnance du 8 décembre transposant la 8ème directive européenne) contribuent à la montée en puissance des problématiques de gestion des risques au sein des dispositifs de gouvernance. Force est de constater que l’impact réel de ces deux réglementations, s’il est visible, demeure néanmoins encore limité.
Un questionnaire envoyé aux adhérents de l’IFA a permis de montrer que 28 % seulement des administrateurs ont vu leur rôle impacté par la loi du 3 juillet 2008, et 19 % par la 8ème directive.
Outre le temps d’adaptation qui leur est nécessaire, les sociétés soulignent le flou qui entoure pour l’instant certaines notions mises en avant par les réglementations comme le « suivi de l’efficacité » ou « l’indépendance ».
Dans l’attente de clarifications amenées par le régulateur, les émetteurs perçoivent les nouvelles réglementations comme une évolution positive qui va permettre une implication croissante des administrateurs et un meilleur suivi des dispositifs, nécessaire dans un contexte économique difficile. Cette attente est à nuancer puisque les entreprises craignent également une potentielle recrudescence des demandes, pouvant même conduire à un alourdissement de la tâche en matière de communication sur les risques. Bien que la légitimité de cet exercice semble renforcée par les impacts de la crise, les sociétés continuent donc à mettre en garde contre «l’inflation réglementaire» qui pourrait se révéler contreproductive en les incitant à terme à se focaliser sur la seule conformité formelle en perdant ainsi l’intérêt premier des réglementations.

Etude complète disponible à partir du 10 décembre :
- sur le site web de NYSE Euronext : http://www.euronext.com/fic/000/054/097/540974.pdf
- sur le site web de Aon France : http://www.aon.fr/agrc

Méthodologie

Aon Global Risk Consulting – AGRC- réalise en partenariat avec NYSE Euronext, une étude croisant les résultats :
- d’une analyse comparative des publications de 100 sociétés cotées, 6 banques et 6 assureurs cotés et de 51 sociétés corporates cotées au FTSE UK,  en matière de gestion des risques et de contrôle interne
- avec ceux de trois enquêtes d’opinions réalisées auprès de sociétés corporates du SBF 250 et des administrateurs adhérents de l’IFA.
Deux entretiens qualitatifs ciblés ont été menés auprès d’administrateurs afin de recueillir leur point de vue sur la gestion des risques et le contrôle interne.

A l’image de la précédente édition, cette étude apporte un éclairage particulier sur les opinions et les attentes des administrateurs dont les responsabilités dans ce domaine ont été renforcées par la transposition de la 8ème directive.

A propos d’Aon France
Aon France, (www.aon.fr) un des leaders de l’hexagone en conseil et courtage d’assurance et de réassurance, a généré, en 2008, un chiffre d'affaires de 310 millions d'euros et compte 1314 collaborateurs.

Aon France regroupe les activités suivantes :
• Conseil en gestion des risques, Aon Global Risk Consulting
• Conseil et courtage en assurances, Aon Risk Services
• Conseil en protection sociale, Aon Consulting
• Conseil et courtage en réassurances, Aon Benfield
• Conseil financier d’entreprise, Accuracy

A propos de NYSE Euronext
NYSE Euronext (NYX) est l’un des principaux opérateurs de marchés financiers et fournisseurs de technologies de négociation innovantes. Sur ses marchés en Europe et aux Etats-Unis se négocient des actions, des contrats à terme, des options, des produits de taux et des ETP (exchange-traded products). Avec un total de plus de 8.000 valeurs cotées, les échanges sur les marchés au comptant de NYSE Euronext - le New York Stock Exchange, NYSE Euronext, NYSE Amex et NYSE Alternext, ainsi que NYSE Arca - représentent près de 40% des volumes mondiaux, ce qui en fait le groupe boursier le plus liquide au monde. NYSE Euronext gère également NYSE Liffe, le premier marché dérivés en Europe et le deuxième marché dérivés mondial en valeur des échanges. Le groupe offre une large gamme de produits et de solutions technologiques, de connectivité et de données de marché à travers NYSE Technologies. NYSE Euronext fait partie de l’indice S&P 500 et est le seul opérateur boursier appartenant à l’indice S&P 100 et figurant au classement Fortune 500. Pour plus d’informations : www.nyx.com

Contacts Presse 
 
Frédérique Vigezzi
NYSE Euronext
Tel : 01 49 27 11 33
fvigezzi@nyx.com
 

Anne de Fleurieu
Aon France
Tel : 01 58 75 60 71
Anne_De_Fleurieu@aon.fr


 

 

Media Resources

Access international media contacts, the full library of Aon media releases, and a media kit with fact sheet and executive bios, via links below.

Media Contacts
Media Releases
Media Kit
Featured Updates