Bruxelles, le 30 septembre 2004 – Le Professeur Jozef Van Dyck de la KU Leuven, administrateur-délégué de Probabilitas, a présenté aujourd'hui les résultats d'une étude concernant la fréquence de tremblements de terre potentiels en Belgique et les dégâts que ceux-ci peuvent provoquer.

La loi en vigueur stipule que les dégâts occasionnés par les inondations dans les zones à risque devront être couverts par l’assurance incendie. Probabilitas, une filiale de Aon spécialisée dans les risques difficilement chiffrables, a mené ces dernières années une analyse détaillée sur le risque d'inondations en Belgique. Comme il est question d’inclure dans la loi la couverture du tremblement de terre, Probabilitas a également étudié ce risque de façon approfondie.

Analysés sur une très longue période, les tremblements de terre en Belgique entraînent plus de dommages que les inondations. Les provinces de Liège et du Limbourg ainsi qu'une partie du Hainaut sont les plus exposées aux tremblements de terre.

Voyage d'études dans le passé, fondements pour l'analyse de l'avenir.
Pour arriver à ces résultats, Probabilitas a étudié statistiquement tous les tremblements de terre survenus depuis 1350. Une étude paléosismique récente, au cours de laquelle l'IRM a mesuré et daté des glissements dans la couche terrestre, a également apporté aux chercheurs les informations nécessaires pour comprendre ce qui s'était passé auparavant.

Ces informations ont permis de constituer un modèle de probabilité des tremblements de terre futurs ayant leur épicentre en Belgique et environs. Ce modèle donne une meilleure vision de la fréquence potentielle à laquelle les tremblements de terre surviennent, mais aussi de leur variation en fonction du lieu et de la magnitude.

Les dégâts éventuels provoqués par les tremblements de terre aux bâtiments résidentiels ont été calculés sur base d'un modèle récemment conçu par le Servicio Sismico Nazionale (SSN) en Italie. Une estimation a été faite pour toutes les communes portant sur la valeur des constructions (informations INS) et leurs mobiliers, en utilisant les six degrés de dommages établis par le SSN.

Les provinces du Limbourg, de Liège et une partie du Hainaut
Il ressort de l'étude que les zones à risque – Liège, Limbourg et une partie du Hainaut – atteignent en moyenne des résultats 7,6 fois plus élevés en matière de dommages annuels attendus, par rapport au nord du pays (Flandre Occidentale, Flandre Orientale jusqu'à la moitié de la province d'Anvers) où le niveau de risque est le plus faible.

Considérées sur une très longue période, les secousses sismiques avec la plus forte magnitude n'occasionnent pas les dommages les plus importants. Les tremblements de terre d'une puissance de 5,5 à 6 sur l'échelle de Richter sont plus fréquents, ce qui explique que le total des dommages qu'ils provoquent sera à terme plus important que celui des dommages provoqués par les secousses les plus fortes.

Immobilier: une loterie dont la mise est de 1 milliard d'euros
Même si les secousses sismiques sont relativement rares dans notre pays, vu sur une très longue période les dégâts provoqués par ce phénomène naturel sont plus importants que ceux résultant d'inondations.

“Avec une probabilité d'une année sur 125, les dégâts sur l'immobilier belge des particuliers, peuvent dépasser le milliard d'euros", constate le Professeur Van Dyck.

Concernant Aon
Aon Belgium est un courtier novateur en (ré)assurances et un conseiller en gestion des risques et employee benefits. Grâce à une longue expérience, à la puissance internationale de son réseau et à une large connaissance technique et industrielle, Aon aide ses clients à développer des solutions efficaces dans les domaines du courtage d’assurances et de la gestion des risques.

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